Partir ou rester ?

Ce qui nous pousse à partir : est-ce que c’est vraiment de dont on a envie ?

Retour sur un questionnement si connu de pré-départ.

Où est-ce que je vais ? Et mon budget ? Et si je regrettais ?

Je n’ai pas beaucoup de temps…

Ce que je vais chercher ? De la détente ? Du fun ? Du dépaysement ?

De quoi ai-je besoin ? Une retraite ? Un stage de remise en forme ?

J’aime découvrir et rencontrer. Ca, je peux le faire tout au long de l’année !

En vrai, je rêve de grands espaces. D’une bourrasque ! D’un bol d’air. D’un chant de sirène !

D’une surprise ! Qu’on me prenne par la main et qu’on me dise : « Allez, viens ! »

Oublier le quotidien ! Les soucis ! Tout laisser derrière ! La fuite en avant !

Partir. Rester. Deux faces de la même médaille.

Partir, pour mieux revenir. Plus vrai, plus sain, plus serein.

Partir pour se retrouver.

Partir pour changer d’air. Explorer de nouveaux horizons.

Partir pour essayer, tenter au moins.

Partir parce qu’on va revenir.

Car la distance nous nourrit. D’espoir,  d’essais, d’idées…

Partir. Prendre le large. Décamper.

Parce qu’on va mourir. Partir pour mieux vivre.

Partir. Pour mieux revenir. Chez soi.

Rester avec ceux qu’on aime. Quand ils sont là.

Sinon, en chercher d’autres, à aimer.

Rester fidèle. A soi-même.

Rester sur ses gardes. Quand on a trop donné.

Rester quand on s’est habitué à faire avec les restes.

Rester près de soi pour être proche des autres.

Rester au chevet du malade, de celui qu’on va veiller.

Rester à ses côtés parce qu’on l’a choisi.

Rester à méditer. Rester pour être en paix.

Tousse ce qu’on gagne ou on perd à gamberger, en vrai !

Allez, viens, on s’en va ! Après, on verra !

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