Echanger, se rencontrer : le sel de la vie !

Echanger, se rencontrer : le sel de la vie !

Echanger, se rencontrer : le sel de la vie !

Je pense à une grande personne, comme on disait à l’époque ! Avec elle j’ai échangé. On a parlé politique. On a échangé nos points de vue. Sans je crois, vraiment avoir l’intention de convaincre l’autre. Ce que c’était sain ! Ce que c’était bien ! On avait cela en commun de s’opposer aux idées d’extrême droite. Pour les reste, on avait des avis divergents. C’est ça qui est intéressant. Je l’ai écoutée. Je lui ai dit que je comprenais et que j’avais un point de vue différent. Elle a voulu savoir ce que je pensais. Je lui ai donc partagé. C’est chouette de pourvoir s’écouter. Pas que soi. Ecouter l’autre. Pas que lui. Savoir que ce qu’on dit a de l’importance, ni plus, ni moins que ce que pense l’autre. Pouvoir être entendu, d’une part. Et de manière réciproque, d’autre part.

Emotionnellement, ça m’a ramenée à l’ambivalence de mes sentiments. Une joie certaine dans l’instant présent.

Et puis un drôle de constat sur l’absence de ces échanges dans ma vie ces dernières années.

Parce que la réalité du quotidien m’a ramenée aux échanges de service, aux échanges consuméristes de la vie libérale dans laquelle j’évolue.

J’ai été ramenée aussi à tous mes silences. Ce silence dans lequel je me suis emmurée ces dernières années pour me protéger. Pour écouter les autres. Pour comprendre. Pour me comprendre. Pour les comprendre. Et principalement pour être. En cessant de vouloir avoir (raison !) et de faire.

Avoir pris le temps de me rencontrer me permet de pouvoir rencontrer l’autre en profondeur. Pour qui il est, et non pour ce que je veux voir de lui.

C’est d’une beauté innommable ! J’essaie de la transmettre avec des mots car c’est ce qui fait que nous ne sommes pas -que- des animaux !

En cours de route, j’ai trouvé la pratique artistique pour m’exprimer. La danse. A deux. Avec chacun son espace… L’écriture. Parce qu’elle me permet de réparer. D’essayer. Le lien.

Au milieu de ces blancs. Il y a toi. Il y a moi. Il y a nous. C’est tout ce qui compte en somme. Et pourtant, on cherche à se rejoindre. D’une manière ou d’une autre. Avec tant de maladresses que c’en est touchant.

Qu’est-ce que la vie sans rencontre ? Sans toi, je n’existe plus. Tu es le sel de ma vie !

Sol In | Facebook

Get updates about our next exhibitions

Merci pour votre message. Il a bien été envoyé.
Une erreur est survenue. S'il-vous-plait veuillez réessayer plus tard.

We will process the personal data you have supplied in accordance with our privacy policy.

Spread the love