De l’art de relationner !

De l’art de relationner !

De l’art de relationner !

De nos échanges à nos révélations…

Quelque soit leur nature, nos échanges nous révèlent… pas toujours ce qu’on voudrait. On préfère oublier. Ne pas regarder.

Pour beaucoup, cet échange se nourrit d’une prise de pouvoir. Parce que quand on parle. On parle à qui ?

Qu’attend-t-on de la relation ?

Si on ne se connait pas, on va vouloir que l’autre soit réceptacle de nos désirs. On lui jette à la gueule, le plus souvent inconsciemment, ce qu’on vit. Sans se soucier de ce que l’autre vit. Quand seulement on est au clair sur ce qu’on vit, on peut rentrer en communication avec l’autre.

Quel chemin pour se retrouver ! Puis pour relationner !

Beaucoup de personnes reprochent à l’école de ne pas le faire. L’école ne peut pas tout faire. On lui en a tant demandé !

C’est la problématique de la patate chaude. Qu’on se renvoie pour ne pas prendre notre responsabilité.

Devenir adulte revient à se reconnecter avec l’enfant blessé qu’on a été. Bien s’en occuper. Et pourvoir ensuite rentrer en communication avec d’autres.

C’est merveilleux quand on rencontre l’autre. Et comme dirait si bien Fabrice, qu’est-ce que je peux comprendre de l’autre que je n’ai pas encore élucidé en moi-même.

Cette aventure relationnelle est l’une des plus belles et périlleuses ! Car on peut se perdre dans l’autre. S’oublier. Quand on ne s’aime pas assez. D’où l’importance de bien se connaître. Pour se reconnaître.

L’autre nous révèle nos manques, nos fêlures, nos aspirations, nos besoins. Et c’est sans fin… tant que c’est sans faim !

Cela nous ramène à notre vide existentiel. Que rien ni personne ne pourra combler. Notre chère humanité. Notre condition humaine.

Monsieur Malraux, qu’on s’entende bien, j’ai constaté à quel point notre condition humaine ne favorise pas notre humanité.

La société pervertit nos échanges. Et la libéralisation accentue cet effet.

Non, je ne suis pas de ceux qui pensent qu’on pense trop !

On pense mal, souvent. Quand on cherche à penser, le chemin est déjà engagé.

De l’art de relationner. Pour une société éclairée. C’est l’idée. Un projet de toute une vie !

Comment sortir des jeux de pouvoir. Là où la prise de contrôle s’effectue de part et d’autre.

La rédaction de cet article en est un bel exemple. Il faut tant de mots. Des transitions. Ecrire de telle ou telle façon.

Mais en vrai, n’est-ce pas dans les silences, dans les temps de pause, quand on se repose, qu’on se reconnecte à soi, qu’on peut vraiment réaliser la beauté du vivant et de l’existence ?!

La vie n’est pas linéaire. Il en va de même des relations.

Quand le langage est linéaire, c’est de nous dont nous parlons. De ce que nous pensons. Comme Lavoisier le formulait, « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ». On parle de soi. De ce qu’on a élucidé. Ou pas. Et dans ce cas, ce n’est pas clair.

Rares sont les moments où on parle à l’Autre. Et quand cela se fait, c’est le plus souvent avec plein d’attentes qui sont plus ou moins -voire pas- conscientisées. Non prononcées.

D’où l’art du silence pour relationner. Revenir à soi. Se demander ce qu’on veut. S’autoriser à le formuler.

De l’art de comprendre ses émotions. De l’art de les gérer. De l’art de les formuler.

Et toi, tu en penses quoi ? Qu’est-ce qui se révèle à toi ?

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