Combien ? Combien sont-ils ? Combien en faut-il ? Con ? Bien !

Combien ? Combien sont-ils ? Combien en faut-il ? Con ? Bien !

Combien ?

Combien sont-ils ?

Combien en faut-il ?

Con ? Bien !

Aujourd’hui, j ‘ai envie de parler de censure. D’autocensure aussi. De l’existence. Des cadres dans lesquels on nous demande d’entrer. Quelle étrange société !

Au moment où j’écris, je réalise que cela fait longtemps que je n’ai pas parlé. De moi, j’entends. Sûrement parce que je suis morte au cours de ces dernières années. Une étape nécessaire pour renaître. Laisser mourir qui je pense être pour me retrouver. Laisser le Moi au profit du Soi. Blablabla !!!

Par peur aussi. Sûrement ! D’être rejetée. Jugée. Censurée ! Oh, dame ! La liste est longue !

Mon « je » est caché derrière une tonne de déchets. De non-dits. Qui, quoiqu’on en dise, font partie de notre société.

Alors, ne plus se cacher ? S’exposer ! A quel prix ! La célébrité ? Dieu merci, non ! Qu’on m’en préserve ! Alors, pour qui, pourquoi ?

Pour soi. Semble-t-il… Je n’ai pas encore tout compris. Plus exactement, j’en ai compris suffisamment pour souhaiter désapprendre.

Je repense à celle qui me connait bien. Ou plus exactement, qui est censée bien me connaître. Celle qui m’a blessée. C’est le jeu des relations ! De ce que j’ai compris, pardi !

Sauf que dans le rôle qu’elle a dans ma vie, il n’y a pas de place pour cela. Alors, quand je lui ai dit. Bien grand mal lui a pris !

Elle m’a posé cette question qui m’excède maintenant au plus haut point : celle de savoir si je comprenais. Elle a mis les formes. Celles hypocrites, qui n’ont pas aidé. Ni elle, ni moi, d’ailleurs. Si je comprends ? Quand bien même ! Ce n’est pas parce que je comprends que je ne souffre pas. La compréhension mentale aide la compassion, certes. Et l’amour propre dans tout ça ?!

Je comprends avec ma tête. Ca, oui ! C’est ce qui m’a sauvé des Enfers. Depuis ma plus tendre enfance. Et mon cœur dans tout ça ? Qui lui demande comment ça va ?! Car c’est de cela dont il s’agit. Et c’est pour cette raison que je suis allée chez elle. Pour me retrouver. Moi. Au-delà des faux semblants. Des « y a qu’à » « faut qu’on » ! Alors, je te le demande : A quoi bon ?!

Elle me demandait si je comprenais ! La bougresse !

Cette question de la compréhension m’a ramenée à d’autres endroits au cours des dernières années. Je crois que je les vis comme de l’agressivité. Voire de la provocation ! Ce que c’est dur d’avoir le sentiment d’être prise pour une imbécile ! Je pèse mes mots !  A cette heure, il n’y a pas se souffrance. Je t’écris avec une prise de recul. Saine évidemment. Non moins lucide. Et avec mon cœur d’enfant. Qui sera toujours un peu naïf évidemment… Enfant chéri ! Pas pourri !

Une autre dame, un jour, m’avait fait remarquer qu’il ne suffit pas de comprendre pour aller mieux.

Cette dame-là n’était pas une amie. Elle n’en sera jamais une. Elle a néanmoins eu un impact positif dans ma vie. Comme quoi, loin des hypocrisies !

Je parle des femmes parce que j’ai pris l’habitude d’échanger avec elles. Avec les hommes, je parle d’autre chose. Je parle moins aussi. Là n’est pas la question !

Je parle ici de « cons »… Je pense que t’as fait le lien !

Si j’enlève la censure, je te parlerais des mots. Pas de ceux qui nous font souffrir. De ceux qu’on se doit d’écrire. De dire. De ceux dénoués de valeur. De ceux utilisés pour leur usage plus que pour leur beauté. De ceux utilisés. Il en faut un certain nombre. Sur cette page. C’est l’usage. Et on n’a pas fini d’en parler… Comment exister sans exiger ?

Et voilà une question qui surgit ! C’est ce que j’aime avec l’écrit. Avec la Vie ! Avec une majuscule ! La place qu’on accorde à l’imprévu…

Alors, je te le demande, au-delà des chiffres… Place aux lettres !

Comment exister sans exiger ?

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